Mise à jour du 18-02-06

Mise à jour du 18 février 2006

Forcément, après tout ça, j'ai réfléchi. C'est curieux comme on a souvent tendance à réfléchir plutôt après qu'avant. En fait, ni les hommes ni les elfes ne sont très intelligents sur ce coup. Parce que si on prenait la peine de le faire avant, premièrement ça prendrait beaucoup moins de temps, et deuxièmement, les conséquences seraient moins graves, beaucoup moins graves. Parce que là, j'ai quand même fait très fort, je l'avoue. Planter Indis comme je l'ai fait, ça vaut bien ce qu'elle-même m'a fait... enfin non j'exagère, mais tout de même... enfin bref, vous avez compris quoi! De toute façon, je suis sûr que vous êtes d'accord avec moi, pour une fois, puisqu'il s'agit d'être contre moi. Non, non, pas la peine de prendre des gants avec moi, je le vois bien à votre tête.
Enfin, j'ai donc réfléchi. A quoi? Quelle question idiote! A Indis bien sûr, et à ce que j'avais fait cette nuit-là. Enfin, pas à ce que j'ai fait, parce que ça, ça ne s'explique pas par quatre chemins. Mais plutôt à ce que j'avais fait subir à Indis. Si vous saviez comme je m'en veux. Oui oui, je sais, fallait y penser avant! Mais vous avez lu ce que je disais ou quoi? Et puis, faut pas oublier quand même que c'est ELLE qui a commencé! Oui oui oui! Bon, ok, je me suis laissé faire, mais vous êtes témoin, je vous ai tout raconté, et j'ai essayé de résister!

Bref (je sens que je vais le dire beaucoup aujourd'hui, j'ai une fâcheuse tendance à dévier du sujet principal, allez savoir pourquoi hein!), tout cela pour dire que nous nous sommes retrouvés dans ce grand lit à faire des choses pas très... enfin... des choses quoi! Vous voulez pas les détails non plus, bandes de cochons! Si si, je vous ai vu tendre l'oreille et lire plus attentivement. Et puis c'est ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus, et je ne vous ai pas entendu depuis le début de mon récit!
Bon, en fait je voulais en venir au fait que chez les elfes, ce genre de choses ne se fait qu'après le mariage. Alors je vous vois venir avec vos petits rires moqueurs. Mais j'ai encore quelques petites choses à vous apprendre avant que vous ne vous permettiez ce genre de familiarités avec moi. Il faut tout d'abord savoir que le mariage se pratique beaucoup plus tôt chez nous. Vous vous souvenez, je vous avais parlé de mariage "arrangé", avec l'accord des intéressés. Je vous avais aussi dit que lorsqu'une jeune fille ou un jeune homme entre dans l'adolescence, il est considéré comme adulte. Ce qui avance donc la date du mariage, et par conséquent, le passage à l'acte!

Mais bon, j'ai eu beau réfléchir, ça m'a pas empêché de faire d'autres bêtises... Regardez par vous-mêmes, vous aurez encore le plaisir de prendre vos aises avec moi et de me remonter les bretelles (que je n'ai pas soit dit en passant).
Oui, j'ai fait le malin et j'ai essayé de me consoler... dans les bras de Sophie... JE SAIS! Pas besoin de me dire ce que vous pensez, ça doit à peu près être la même chose que moi. Mais! Car il y a un mais, attendez la suite avant de juger.
En résumé, je suis allé dans la chambre de la demoiselle, et par je ne sais quelle force invisible, je me suis mis à la draguer ouvertement. Et cette fois, elle ne m'a pas repoussé, non non, bien qu'elle aurait mieux fait. Alors bon, j'ai continué comme ça pendant quelques minutes et...

Hop! J'ai pas compris comment on s'est retrouvé sur le lit, dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser comme si on en avait été privé pendant trois mois.
Je ne peux m'empêcher de vous dire à quel point ses baisers étaient exquis. Oui, c'est le mot. Bien sûr, ça n'a jamais le même goût que lorsqu'on est amoureux de la personne. Mais tout de même, nos mains se rejoignaient dans leurs mouvements, les caresses se suivaient pour amener le désir, nos lèvres se pressaient l'une contre l'autre et... Enfin bon, si je m'arrêtais là hein? Le résultat est le même, et je n'ai pas envie d'étaler davantage ma vie privée et intime. Comment ça continue? Non mais!

Et voilà où se place le petit "mais" de tout à l'heure. J'étais lancé, ça c'est certain. Mais tout à coup, une image m'est apparue, comme un flash, je peux vous dire que dans un moment pareil, on s'en passerait volontiers, même lorsqu'il s'agit de quelque chose d'agréable. Je vous passe les détails, je suis certain que vous comprenez très bien ce que je veux dire. Du vécu peut-être?
Quoi qu'il en soit, cette fois, c'est d'Indis dont il s'agissait. Son image, son visage si doux et tendre, sa beauté, tout cela m'est apparu. Et je me suis rendu compte de ce que j'étais en train de faire... une bonne grosse bêtise. J'étais en train d'utiliser une copine pour me consoler d'un désastre amoureux.
Je ne pouvais pas faire ça. Je sais que vous pensez certainement que je ne suis pas à ça près, mais détrompez-vous.
Alors j'ai stoppé tout net! Puet-être un peu trop même...
- Mais qu'est-ce qu'il y a?
- Ecoute heu... je ne peux pas. On ferait une bêtise qu'on regretterait après, dis-je, gêné et prêt à m'enterrer aussitôt la pièce quittée.
- Ca va pas non? Pourquoi tu commences si t'es même pas capable d'aller jusqu'au bout!?
- Excuse-moi, je n'aurais pas dû commencer, je suis désolé.
- Désolé ouais! Pas autant que moi! Dehors!
Hum hum... pour une fois, je ne vais pas rouspéter!

Vous voyez, j'ai rattrapé le coup pas trop mal hein? Oui, elle est en colère, mais ça passera. Si j'avais été jusqu'au bout, je suis pas sûr qu'elle m'aurait encore parlé après.
A côté de ça, j'ai quand même fait quelque chose de bien. Oui, ça m'arrive aussi de temps en temps. Je me suis lié d'amitié avec Carole. Et je vous jure que j'y ai été en douceur, sans pour autant lui donner de faux espoirs. Car au train où vont les choses, je pense que je ne finirai avec aucune de mes colocs! L'une qui ne pense qu'à une chose, et l'autre qui n'y pense pas du tout... et le juste milieu dans tout ça?
Eh c'est qu'elle peut être marrante quand elle veut, Carole. L'autre jour, je me rappelle, elle m'a raconté une de ces blagues! J'étais mort de rire, et c'est pas peu dire. Non, je ne vous la raconterai pas! C'est celle de Carole, je vais pas lui piquer la vedette, et en plus je suis nul pour raconter les blagues, j'oublie tout le temps la fin, alors forcément, c'est un peu moins drôle...

Et puis faut dire aussi que Carole et moi, depuis l'épisode avec Sophie, on passe de plus en plus de temps ensemble. Ben oui, voyez, finalement, les conflits, ça aide dans les relations. Bon, évidemment, pas avec la personne avec qui vous vous êtes engueulé! Mais avec les autres, ça rapproche!
Du coup, on mange ensemble, on se marre ensemble, on regarde la télé ensemble, on joue ensemble, on bosse ensemble (vous savez quoi? Elle bosse beaucoup moins depuis qu'elle me connait, je sens que c'est une chose qui va me retomber dessus un jour ou l'autre!), on... non, on dort pas ensemble. Je vous ai dit que je faisais ça en douceur et sans ambiguïté! Vous êtes têtus dites donc! Quand je vous dis que je suis capable de faire des choses bien! Mais non, vous ne me croyez jamais quand je vous parle des aspects positifs de ma personnalité.

Et dernièrement, il m'a pris une autre lubie! J'ai recontacté Sébastien! Profitez-en, je suis dans mes bons jours, comme vous le voyez! Je me suis dit qu'étant donné ce qui venait de se passer avec sa soeur, je pouvais bien reprendre contact avec lui, ça sera pas pire de toute façon!
D'abord le coup de fil histoire de tâter le terrain, car c'est qu'il est capable de m'en vouloir ce gredin!
- Salut Sébastien! C'est Mahtan.
- Mahtan... tiens donc, ça fait longtemps.
- Oui enfin, je te rappelle quand même que ce n'est pas ma faute.
- Que veux-tu? Tu sais, le genre de choses que tu as fait à Indis ne marchera pas avec moi...
- Ah ah... Ce n'est pas drôle. Non, je voulais avoir de tes nouvelles. On pourrait se voir un de ces quatre. Je crois qu'une petite mise au point s'impose non?
- Hum... allez, ouais.
- Bien, vendredi?
- Ok, va pour vendredi.
- Cool. A bientôt alors.
- Oui à bientôt.